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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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jeudi 14 juillet 2011

Michel Henricot (1960. France)


L’œuvre de Michel Henricot est multiple et féconde. Des corps translucides laissant voir le squelette, des ossements posés sur des surfaces planes, des peaux diaphanes, des anges aux ailes de nacre, des créatures hybrides semblant sculptées dans de la pâte de verre, mais également des fleurs lumineuses et des paysages minéraux forment ses thèmes de prédilection.

Il peint des corps anatomiques dont la chair est exposée, et semblant être momifiés. Il flottent souvent en apesanteur entre le sommeil et l'éveil, entre la vie et la mort. Dans une lumière crépusculaire, ses corps cadavériques sont pourtant empreints de douceur et de sensualité. Malgré l'impression de mort qui règne, ses univers de fin du monde où le temps semble s'être arrêté sont emplis de quiétude, de tranquillité.

Michel Henricot est né en 1940 à Douai, d’un père d’origine italienne et d’une mère du Nord de la France. Ses parents viennent s’établir à Paris quand il a deux ans. Après des études rapides et distraites dans une pension de la région parisienne, il abandonne le lycée à quinze ans pour travailler comme graveur de musique dans une maison d’édition. Parallèlement, il étudie le piano et peint chaque soir après son travail. Il fréquente assidûment les musées, particulièrement celui de Gustave Moreau, dont les sombres splendeurs le fascinent, et aussi le Musée d’Histoire Naturelle, où il se rend chaque semaine afin de dessiner les magnifiques reptiles du Crétacé.

Ses premières admirations vont à la civilisation égyptienne et ses idoles momiformes, puis aux peintres de la Renaissance italienne, pour le vertige de leur perspective et leur fascinante virtuosité. Après un rapide intérêt pour les surréalistes, « la rencontre d’une machine à coudre et d’un parapluie sur une table d’opération » ne lui ayant pas semblé le comble de la félicité, il découvre l’oeuvre de Max Klinger et particulièrement la série Le Gant, qui déclenche chez lui tout un processus de création. (Biographie: site de Michel Henricot)

Une interview de Michel Henricot sur le site de Rose Noire ICI





Voyageur IV, 1995





Saint Sebastien, 2008





Prophétie, 1988





Nuit transformée, 1988





Les humains et les Chimères, 1997





L'autre roi





Incendiaire, 1997





Minotaure au repos, 2005





Torso, 2007





Le Cercle Rouge, 2009





L'Etude, 2005





St.Sebastien, 2006





Crucifixion, 2006











Voyageur 1





Etude pour l'Autre roi, 1997





Etude pour Rapture, 1986





Coordination, 1988





Archer, 1990





Ambassadeur, 1979

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